Savoir rester petit est un luxe...

dimanche 27 septembre 2015

Stupid Blues Band

Stupid musical rehearsal with Manoel !
Introduction first title on Soundcloud

Be patient - allow people to move at their own pace; it saves time in the long run.
Be patient - if your teenage grandchild seems quiet or slow to warm up to you.
Be patient - take time to understand the customer and make sure the customer understands you.

facebook.com/stupidbluesband/

soundcloud.com/stupidbluesband

lundi 31 août 2015

La Mostla Fresto Tape


Avec un peu de retard, voici la sortie sur le label La Souterraine d'une "Mostla Tape" de la Fresto :
http://souterraine.biz/album/la-mostla-fresto-tape
Une compilation (ma fois) très intéressante, avec (et ça fait plaisir) le titre "Le Voyage d'Alan" (texte d'Alan Tenderfoot, musique de La Fresto). Cerise sur le gâteau, la chanson est passée sur Radio Campus Paris 
Et en plus, j'apprends que cette Mostla Tape vient t'être citée album du jour sur le site Benzine 
Je suis vraiment content (c'est le moins qu'on puisse dire) qu'un artiste comme La Fresto sorte des sentiers battus !!!
A écouter non stop...

mercredi 17 juin 2015

Little Bob Blues Bastards

Live (report)
Samedi 13 juin, de 23h30 à 1h30,  j'ai vu Little Bob Blues Bastards en concert à La Chappelle Saint-Luc (10).
La claque.
Totale maîtrise... totale intégrité, total canal historique, total no business, totale sincérité, total basic rebellion... un peu comme une meute de chiens sauvages qui court sans but...
Bob a dans les 70 ans paraît-il - son guitariste et son harmoniciste certainement pas loin - et ça semble réaliste car avant le premier riff, limite tu te demandes comment (physiquement) ça va le faire. Et vu l'historique des bonhommes (ils lâchent par moment quelques infos sur leur parcours, pour les non initiés) tu te dis que ça doit quand même défier les lois de la médecine traditionnelle, mais je suis pas expert… Faut donc toujours se méfier des apparences....
Ils ont en gros plus de 30 ans de vie commune si j'ai bien compris...
L'harmoniciste Mickey Blow a (entre autre) joué avec Johnny Thunders donc bon... tout est dit. Le contrebassiste Bertrand Couloume et le batteur (j'ai oublié son nom désolé) sont plus jeunes. Le batteur était là en remplacement, et ça cognait. Ça a joué grave d'un bout à l'autre, sans jamais flancher. Le guitariste Gilles Mallet est vraiment énorme, sorte de mix entre Chuck Berry, Keith Richard  avec l'allure de Sid Vicious. Il joue sur une vielle Telcaster rouge (référence à Muddy Watters ?) mais montée avec des P90. Et il envoie tout, les attaques, les contre attaques, il fait le taf avec un son de tuerie qui sort tout droit d'un banal ampli Fender Hot Rod si j'ai bien observé (mais je peux me tromper). L'harmoniciste, pantalon cuir noir, chemise à jabot noire, Rayban noires... il a joué impeccable, précis, présent, avec un son très profond. Visuellement, tu te dis quand même qu'à côté,  Gainsbourg en fin de carrière ressemblait à un jeune marié... Little Bob est là pour le plaisir, pour le public et pour sa musique. Dans la salle il sait qu'il y a des gens qui le suivent, qui viennent de loin, il les connaît. Les autres, il met pas trop de temps à les emballer. Il tend la main, souvent. Il rend hommage à ses maîtres, Muddy Watters, Howlin Wolf. Il lève souvent le regard au ciel, il a le sourire, il engueule avec raison le public "allez bougez vous l'cul bordel !", il partage avec ses zicos, tout le temps. Bref, il est dans le truc.
Alors bien évidement, le rendu est clairement rock'n'roll, mais pas du tout "old school". Ça m'a fait penser au concert des Jim Jones Revue que j'avais vu à Reims il y a quelques temps - une autre claque. Pour comparer, je dirais que les anglais ont la classe, mais pas forcément l'efficacité sur la longueur. En gros, avec Little Bob, c'est la baston tout le temps, et au final, c'est un gros Fuck qui l'emporte.
Alors y'a eu un rappel, évidement, et ça n'a pas flanché non plus. La mayonnaise a même pris un peu plus. Si bien que le "vieux" Bob a senti qu'il fallait en donner encore. Les autres sont sortis de scène après le rappel, mais pas lui... Ils sont revenus et c'était reparti, encore plus énervé même. Le dernier morceau était aux portes du punk ! Un vrai régal ! J'ai rarement vu (de ma faible expérience certes) aussi bon vecteur de légende.
Little Bob, je connaissais sans connaître, sans comprendre vraiment, par manque de curiosité aussi, trop jeune quand il a commencé au milieu des 70's.  Je l'ai vu dans le film Le Havre récemment et ça m'avait touché. Je pense aussi que ce genre de groupes (comme les Dogs et d'autres) n'ont jamais trop voulu se mêler au bal des faux-cul du business rock classique. Bref, aujourd'hui je m'aperçois qu'ils savent parfaitement d'où vient leur musique et ils la jouent avec une sincérité que l'on ressent vraiment.
Les derniers mots prononcés par Little Bob aussi, à la fin du concert... intéressants... honnêtes... nous demandant de ne pas copier son dernier disque si on l'achète, car bien évidemment ce sont les groupes (pour la quasi totalité) qui paient pour sortir leurs disques… 
Bref, je pense sincèrement qu'on devrait obliger n'importe quel groupe français qui veut faire du rock à partir en formation chez Little Bob, même juste quelques heures, ce serait déjà ça :)
http://www.littlebob.fr/

samedi 28 mars 2015

Mr. Airplane Man

photo ATF
Vinyl' addict 
J'aime ce disque... Ok, facile, je vais pas non plus me fatiguer à bafouiller sur des disques que je déteste. Celui-ci est particulier. Je suis tombé dessus par hasard, en cherchant des infos sur le label MOI J'CONNAIS RECORDS et plus particulièrement sur le groupe Mama Rosin http://www.moijconnais.com/.
Parallèlement, en ce moment, je suis en train de faire une haute dose d'écoute du géant Howlin' Wolf (dont j'ai chopé l'intégrale sur le non moins excellent blog de Gérard Herzhaft
http://jukegh.blogspot.fr/). Alors le nom de groupe Mr. Airplane Man, au catalogue du label, m'a plutôt interpellé, tout comme son histoire et son lien avec le groupe Morphine. Quel rapport ? Ben "Mr. Airplane Man" est le titre d'une song d'Howlin' Wolf. Mais c'est pas pour tout ça que j'aime ce disque. Non...
Parce que ce LP est un premier enregistrement, genre démo. Parce que simplement ces filles font du Blues, et du bon. Parce que leur disque est minimaliste et puissant à la fois. Parce qu'il a un son brut et terriblement humain. Parce que les compos sont très aérées. Parce qu'aussi, on est loin du "tchak boum / disto brutus" assez répandu dans le style punk rock blues (de bon nombre de groupes masculins avec chemise à carreaux et casquette  John Deere). 
Margaret Garrett (guitare, voie) et Tara McManus (batterie, claviers) nous emmènent la où il faut, quand on aime cette musique j'entends, pas plus, pas moins. C'est simple, sans artifice et complexe à la fois, comme la bonne musique, comme une émotion...
Je conclurais simplement par : "Ahhoooo, ahhoooo, ahhhoooo, ahhhoooo" (extrait de "Mr. Airplane Man" - Chester Burnett a.k.a. Howlin' Wolf) !

jeudi 19 mars 2015

The Pale Fountains "...From Across the Kitchen Table"


photo ATF

Vinyl' addict
A l'hiver 1986, j'ai tout juste 17 ans et je suis à fond dans l'écoute de musique, limite autiste. Je n'ai guère d'argent pour m'acheter des vinyles, même pas du tout... Heureusement les amis sont là. Et un en particulier qui partage mes goûts (on s'est perdu de vue depuis très longtemps et c'est bien dommage). On traîne ensemble, on va chez le disquaire à Angoulême. On pioche dans les bacs et on se retrouve avec  "...From Across the Kitchen Table" dans les mains. La qualité de la pochette, la classe qui se dégage du logo PF rond et rouge au beau milieu ne laisse planer aucun doute : ce disque est pour nous. Le titre est énigmatique et décalé au possible, c'est visuellement parfait.
A l'écoute on sait qu'on ne s'est pas trompé. Je m'empresse de le copier sur K7 audio (que j'ai toujours) et j'écoute, réécoute et ne peux plus me passer de cet album. Tout y est. Des ballades modernes, pop songs magnifiques, anglaises au possible, structures fines et super ciselées, des guitares acoustiques cristallines, et la présence irremplaçable de la trompette. Alors c'est évident, Pale Fountains, c'est pour moi mieux que les Smiths. Je deviens fan.
Je peux affirmer aujourd'hui qu'une K7 audio, ça peut être très résistant. Car, j'ai écouté "...From Across the Kitchen Table" d'innombrables fois, sur de multiples lecteurs, dont le dangereux radio K7 de ma toute première R5 TL verte (modèle 1979)... Je dis dangereux car des années plus tard, il sera responsable d'un court circuit qui brulera définitivement celle qu'on surnommait "la belle verte" (ref à une célèbre série)...
Dans les années 2000, je me suis offert cet album en CD (tout comme Pacific Street et les albums de Shack). Et il y a environ 2 mois, au Sunday Retro Market de Troyes, j'ai trouvé mon Saint Graal : LE vinyle de "...From Across the Kitchen Table", en parfait état... Émotion :)  Bref, je l'ai réréréréréréréré.......écouté... et la magie a de nouveau opéré. J'aimerai définitivement cet album, pour les siècles des siècles.

dimanche 15 février 2015

Visage

photo ATF
Vinyl' addict
J'ai appris avec tristesse la mort de Steve Strange, chanteur du groupe Visage qui a marqué mes 80's... L'album Visage est le premier disque vinyle, le premier album que j'ai choisi, que l'on m'a offert, mais que j'ai choisi. Je me souviens parfaitement où, qui me l'a offert et pour quelle circonstance. Bien sur, je l'ai choisi pour la chanson "Fade to Grey" que j'adorais à l'époque (et que j'adore toujours) et que j'avais envie d'écouter en boucle. Je me souviens aussi que l’esthétisme de la pochette m'avait attiré, comme si je savais que je faisais un bon choix. Ce bleu gris, sous plusieurs nuances, ce couple très classe qui danse, les ombres d'un orchestre rétro jazzy dans une vitrine à l'arrière plan... Je devais avoir une douzaine d'années. Je me souviens aussi ne pas avoir été déçu par ce disque dès la première écoute.
Certains sons, les ambiances m'impressionnaient, me plaisaient, sans pouvoir mettre des mots dessus. Oui, la chanson "Fade to grey" me fascinait, cette intro ultra efficace, le morceau qui monte et aussi cette voix de femme qui parle, en français, sur une disque anglais, et ce texte impeccable... Les deux derniers morceaux aussi, "Visa-age" et surtout l'instru "The Steps" dont l'atmosphère a comme préparé le terrain vers mon goût pour la cold wave par la suite.  Le titre "Elegia" de New Order me fera la même impression plus tard. Aujourd'hui, je trouve seulement le morceau "Moon over Moscow" pas terrible, un peu trop kitch.
Je suis bien incapable de dire combien de fois j'ai écouté ce disque... C'est un peu ma madeleine, mon repère dans ma passion pour l'écoute. Cet album m'a suivi partout, dans tous mes déménagements, j'ai toujours fait gaffe à ne pas trop l’abîmer. Je me souviens une (et seule fois) avoir été négligeant, avoir laissé traîner la pochette par terre dans ma chambre... Et elle était comme coincée sous le pied de mon lit. Immense frayeur, mais heureusement le disque était sur la platine, plus de peur que de mal, seulement deux encoches sur le carton.

dimanche 1 février 2015

Brian Jonestown Massacre "Revelation"

photo ATF
Vinyl' addict
Déjà, l'objet par lui même est sacrément beau : un double vinyle bleu avec dégradé au milieu, vraiment épais. Chaque disque reçoit une signature datée, gravée au centre de la première face (A et C) sur la partie finale, là où la pointe de diamant rebondit en fin de lecture, répétant inlassablement le fameux "poc" et sa rythmique ultime. Je n'ai jamais vu ça sur un vinyle. Ok, j'en possède pas non plus des tonnes, mais je trouve cette finition totalement classe.  C'est aussi le seul hic de ce dernier LP du Brian Jonstown Massacre, quand il s'arrête... Il y a vraiment une ambiance particulière, très agréable à l'écoute, une dose d'ailleurs, de pas vraiment connu. C'est de la musique qui vole. Et son titre est parfait...

vendredi 30 janvier 2015

Remember


Live (report)
Vendredi 30 janvier 1987

Espace Marengo, Angoulême
Concert avec à l'affiche : Endimanchés, Mik Beethoven, Batards, Cochons dans Les Spasmes & Ludwig Von 88

Mon premier vrai concert, j'avais 17 ans.
C'était chaud dedans (pogos) et dehors (skinheads).
La Cour des miracles, mais avec une dimension cosmique...